Puis il faut reprendre l'avion

Exclusivité belge

A faire fondre les yeux

A notre arrivée à l'aéroport de Montréal:
Un hurluberlu des douanes canadiennes nous fait son cirque, peut-être pour justifier son salaire et son emploi.

Le douanier: Vous êtes censé tout déclarer
Moi: D'accord, nous avons pour 30 euros de chocolat
-- Des cadeaux?
-- Euh... oui, des BDs... un verre qui clignote... euh...
-- Vous n'avez rien acheté?
-- Euh...
-- Aha! Et cela? [en soulevant un manteau d'hiver de Maxime] C'est pour l'été? [avec un ton ironique]
-- C'est le manteau du fils de ma soeur; elle nous l'a donné.  Mais voyons, vous voyez  bien qu'il a été porté [trou de balle de carabine, que j'aurais pu ajouter]
-- Théoriquement, vous devez TOUT déclarer.
-- Et mon linge sale, je dois le déclarer aussi? [Ca, j'ai eu la sagesse de ne pas poser la question]

Mais comme nous n'avions réellement RIEN à déclarer, le jeune douanier zélé n'a pas eu d'autre choix que de nous laisser passer.
Si ça avait été Mimi, elle serait encore au poste en train d'expliquer les noms de toutes les plantes et les graines dans son sac à main.